Cette hybridation ne favorise pas la mise en œuvre d’une politique de sécurité de la donnée homogène et complète. Qu’il s’agisse de sa localisation à sa valorisation, de la gestion de ses accès à sa protection, la donnée d’entreprise ne profite que d’une sécurité parcellaire et morcelée, susceptible de freiner la récupération en cas d’actes frauduleux ou de sinistre et incapable d’offrir une vue globale de sa répartition. Dans le même temps, ces mêmes entreprises montrent une certaine inquiétude quant à savoir protéger les données issues des technologies émergentes notamment dans le Cloud, comme les infrastructures edge, l’IA et le machine learning, la conteneurisation ou tout simplement les applications en mode SaaS ou Cloud native. Encore aujourd’hui, les équipes IT sont peu ou mal formées aux technologies Cloud, et manquent d’informations quant à ce qui relève de leur responsabilité ou de celles de leur Cloud Provider. C’est ainsi que l’étude la plus récente laisse entendre que 23 % des organisations interrogées dans le monde pensent que leur prestataire de service Cloud est responsable de la protection de leurs charges applicatives et données critiques.