Qu'est-ce qu'une application cloud ?
Une application cloud offre les fonctionnalités d’une application native mais s’exécute dans le cloud. Elle y interagit par le biais de navigateurs web et d’API.
Une application cloud offre les fonctionnalités d’une application native mais s’exécute dans le cloud. Elle y interagit par le biais de navigateurs web et d’API.
Lorsque nous parlons du cloud, nous entendons généralement les plateformes publiques de type Infrastructure-as-a-Service (IaaS). Cependant, l’IaaS est arrivé tardivement par rapport au SaaS (Software-as-a-Service). Les applications cloud comme celles de stockage dans le cloud sont arrivées en premier. La gestion totale des infrastructures dans le cloud est désormais la tendance d’utilisation en hausse pour les entreprises.
Les applications cloud SaaS existent depuis la fin des années 90. Elles se sont développées à partir de logiciels web plus simples qui utilisaient des technologies comme Flash et Java pour fournir des fonctionnalités simples, accessibles depuis un navigateur web. Une application cloud fournit des fonctionnalités sur un réseau où vous stockez vos fichiers, photos et vidéos, par exemple, sur des serveurs dans des centres de données. Il est également possible d’y effectuer des calculs sur des machines virtuelles et d’y exécuter des programmes à distance. Au sens le plus large possible, le cloud représente tout ce qui fonctionne et interagit sur internet plutôt que sur une machine locale.
Mais une application de cloud computing est généralement utilisée dans un cadre plus restreint. Les applications adaptées et l’infrastructure utilisées et gérées sur l’internet offrent une interface basée sur le web. Elle implique souvent, mais pas toujours, une virtualisation qui est un espace dont vous disposez pour vos data et vos applications. Cela inclut les plateformes d’infrastructure cloud qui fournissent des serveurs, des réseaux et d’autres infrastructures virtuelles ainsi que les applications cloud qui s’exécutent dans un centre de données distant. En fait une partie ou toutes les ressources d’un serveur vous sont disponibles. Ce système à la sécurité renforcée héberge de la donnée et le contenu de votre choix. Il permet aussi d’y exécuter des solutions avec un maximum d’efficacité.
Google Docs ou Office 365 sont des exemples d’applications cloud ouvertes au grand public. Pour accéder à Google Docs ou à Office 365, vous n’avez besoin de rien de plus qu’une machine capable d’exécuter un navigateur web et une connexion internet. L’interface et toutes les fonctionnalités, y compris le stockage des données, sont fournies par des serveurs distants. Vous pouvez utiliser des serveurs d’applications cloud pour héberger des centaines d’applications cloud différentes pour votre entreprise. Elles doivent seulement être capable d’exploiter les technologies cloud. Tous vos utilisateurs y accèdent depuis leur tablette ou leur mobile Android pour y télécharger les informations dont ils ont besoin.
Google Docs fournit également un point de comparaison utile entre les applications cloud modernes et l’ancien paradigme des applications natives. Aux premiers jours du web, la bande passante était limitée. Il était impossible de fournir des applications riches en fonctionnalités sur Internet et d’offrir une bonne expérience à l’utilisateur. On ne pouvait qu’exploiter des fonctions de communication de base. Des applications comme Office de Microsoft étaient téléchargées une seule fois ou achetées sur des disques et installées sur des ordinateurs locaux. Tout le traitement et le stockage se faisait sur ces derniers.
Le modèle d’application natif présente certains avantages, mais à une époque où la bande passante est abondante et la plate-forme web beaucoup plus riche en fonctionnalités, beaucoup choisissent d’adopter une approche de développement « cloud-first« . Même les entreprises qui ont fait fortune avec des applications de bureau comme Microsoft, SAP et bien d’autres, intègrent à leurs offres commerciales la fourniture d’applications cloud. Maintenant que les services cloud et l’infrastructure informatique des centres de données sont plus accessibles aux fournisseurs de services, de plus en plus d’entreprises peuvent tirer parti du nuage et des logiciels dans le nuage. Les conditions d’exploitation sont grandement facilitées par de nouveaux outils comme les tableaux de bord et par le fait que ce sont les fournisseurs cloud qui s’occupent de la gestion au quotidien des infrastructures.
Les applications cloud résolvent le problème des déploiements de logiciels distribués à grande échelle. Comme les utilisateurs accèdent aux applications cloud à l’aide d’un navigateur, il n’est pas nécessaire d’installer, de mettre à jour et de gérer des applications professionnelles sur chaque ordinateur de bureau ou portable que possède l’entreprise. Les services informatiques peuvent gérer qui a un accès personnel aux données et ce qu’ils peuvent en faire via une interface de contrôle dédiée.
Une application cloud est plus sûre que les applications de bureau. Les utilisateurs n’ont pas la possibilité d’installer des logiciels malveillants qui mettent l’entreprise en danger. Les vulnérabilités peuvent être corrigées dès qu’elles apparaissent. En outre, les applications en nuage permettent aux entreprises de savoir qui utilise leurs ressources et comment elles sont utilisées. Il est possible d’atteindre des niveaux de sécurité bien meilleurs qu’en exploitation locale.
Avec les applications cloud, les entreprises externalisent une grande partie de la charge de gestion au fournisseur de services cloud. Cela réduit le besoin d’importantes équipes pour le service it interne. Les licences traditionnelles de logiciels d’entreprise constituent un important centre de coûts pour de nombreuses entreprises. Les applications cloud sont des services d’abonnement avec des licences simples. Les entreprises paient un montant fixe chaque mois pour chaque utilisateur. Si elles ne veulent plus utiliser le logiciel, il est souvent simple d’exporter des données et de migrer vers une autre solution. Les entreprises ne paient que pour les ressources de l’application cloud qu’elles utilisent.
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