Un système d’exploitation infusé à l’IA pour réinventez votre façon de travailler

En investissant dans OpenAI et en l’intégrant dans plusieurs de ses produits, Microsoft sait que l’intelligence artificielle n’a qu’à peine entamé la révolution de nos modes de travail et que son avenir est à tout le moins très prometteur.
De nombreux projets d’innovation à base d’IA chez Microsoft sont en cours, et l’OS Windows 11, quant à lui, est stable et prêt pour accompagner les entreprises dans tous leurs défis, en particulier ceux liés au travail hybride.

De la souplesse pour les métiers

Le télétravail n’est pas une mode passagère, mais une demande forte des employés qui souhaitent alterner entre différents lieux de travail selon leurs besoins et leurs envies. Cette flexibilité présente de nombreux avantages pour l’entreprise et ses collaborateurs, comme un gain de temps, une confiance renouvelée, l’autonomie ou la concentration. Mais elle implique aussi des défis à relever en matière de sécurité, de collaboration et d’interopérabilité. Il faut donc s’assurer que les accès aux ressources et au système d’information de l’entreprise sont bien protégés, que les équipes disposent d’équipements et d’outils adaptés pour interagir efficacement à distance, et que les systèmes sont ouverts aux différentes plateformes et équipements. Et ce, tant pour la vie professionnelle que personnelle.

Windows 11 est le premier OS qui pourra embarquer nativement toutes les fonctionnalités de l’IA en mode « Copilot » et ainsi permettre d’interagir directement avec toutes les applications Windows. Windows Copilot, l’assistant personnel sous Windows 11 dont l’arrivée fracassante est prévue pour ce mois de juin, va totalement révolutionner la façon de travailler et transformer l’expérience de l’utilisation de Windows. Il analyse les contenus de l’écran, suggère des actions, configure les paramètres Windows, lance une assistance instantanée, à la demande. Il peut évidemment effectuer des recherches sur le web grâce à la technologie de Bing Chat et ChatGPT, avec une grande pertinence.

Plus largement, l’intelligence artificielle avec Windows 11 améliore et facilite la collaboration, le télétravail et les réunions en ligne, en aidant à organiser des réunions plus inclusives, à travers des traductions en temps réel ou encore des résumés de réunion. Elle aide à planifier et à organiser les réunions, en particulier quand les participants sont pour moitié sur site, pour moitié en déplacement ou en télétravail. Ce peut être un détail, mais elle sait également ajuster la luminosité et le son, tout comme flouter ou remplacer des images indésirables.

L’objectif est simple : redonner du temps aux employés pour libérer leur créativité et effectuer des tâches stratégiques à plus grande valeur ajoutée.

De l’optimisation pour l’IT

Windows 11 s’équipe entièrement pour répondre à ces nouvelles attentes au travail. Mais les avantages que l’on donne aux métiers doivent-ils forcément entraîner de nouvelles difficultés pour l’équipe IT ? C’est inenvisageable. Les questions de cybersécurité et les engagements élevés dans la fourniture de services performants occupent déjà la plus grande part de leurs journées.

C’est pourquoi le déploiement du parc de devices et son management doivent être simplifiés au maximum, avec du matériel pré-équipé de l’image adéquate, prêt à l’emploi, affranchissant les équipes techniques de toutes les étapes manuelles chronophages et relativement peu satisfaisantes. Et puisque les employés ne se rendent plus sur site régulièrement, cela permet de leur faire parvenir leur équipement sur le lieu de leur choix.

Au-delà de ces considérations pragmatiques (dont on constatera l’efficacité à l’usage, cela dit), les équipes IT relèvent un fort besoin de modernisation du parc informatique, avec des solutions telles que l’authentification biométrique (Windows Hello), le chiffrement BitLocker, la protection ransomware et phishing (Microsoft defender SmartScreen) entre autres, pour des raisons évidentes de sécurité adaptée aux nouvelles menaces cyber.

Confrontées à la difficulté de manager un parc mixte, les entreprises en reculent parfois l’échéance. « Windows 10 et Windows 11 partagent le même noyau et une même plateforme de management dans le Cloud, qui permet de piloter les devices à distance sans différencier le matériel par leur OS. S’il s’agit alors de faire évoluer l’un et non l’autre, ça ne pose aucune difficulté particulière » explique Claire Grandjean, Go-to-Market Lead France, chez Microsoft.

La compatibilité des applications avec l’upgrade interroge aussi les grandes entreprises, généralement pourvues de logiciels développés sur mesure.
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« Un POC permettra de s’en assurer ».

Mieux vaut d’ailleurs s’en préoccuper assez tôt, compte tenu d’une fin de support de Windows 10 annoncée pour 2025. C’est aussi une bonne manière d’évaluer le nombre de matériels non équipés de la puce TPM 2.0, indispensable aujourd’hui pour se conformer aux nouvelles méthodes de sécurité, en mode travail hybride.

Engagée formellement sur son bilan carbone vers un bilan négatif d’ici 2030, Microsoft annonce en outre que Windows 11 mesure ses émissions et peut suggérer des optimisations aux utilisateurs. Les nouvelles versions n’ont vraiment que du bon.