L’IoT, très fort sur les économies d’énergies

Si les projets de rénovation énergétique ne sont pas toujours possibles en temps et en heure, d’autres leviers existent pour poursuivre ses objectifs de sobriété. L’Internet des Objets notamment et le recueil de données à travers les plateformes d’hypervision contribuent, dans une large mesure, à réduire sensiblement les consommations des bâtiments énergivores. Trouvez votre chemin avec SCC.

Centre de données futuriste au coucher du soleil avec des éoliennes

Le temps long de la rénovation n’est pas un obstacle

Évidemment, la rénovation des bâtiments publics demeure le premier geste à réaliser en faveur de l’économie des ressources énergétiques. Toutefois, pour bien des raisons, les chantiers peuvent se trouver retardés. Un nouveau plan pluriannuel d’investissement, une variation des coûts des matériaux, une priorisation modifiée des projets à la suite de contraintes externes, un changement de réglementation, un financement conditionnel, etc.

 
La relocalisation des usagers peut également représenter un obstacle majeur. L’absence de solution de rechange satisfaisante conduirait à une interruption de service particulièrement problématique si l’on songe aux établissements scolaires ou hospitaliers. Toutes ces contraintes sont enfin à mettre dans la balance d’un budget local sous tension.

Pas de quoi cependant paralyser l’action publique. En attendant de trouver la fenêtre de tir idéale pour déclencher d’importants travaux de rénovation, une palette de solutions est à disposition des décideurs publics et de leurs équipes d’ingénierie et de maintenance. Les cas d’usages de l’IoT dans le cadre de l’application des décrets Tertiaire et BACS sont légion : pilotage sur-mesure de la GTB/GTC*, fixation d’objectifs de réduction, suivi d’alertes, automatisation du déclenchement des chaufferies, déclarations automatiques dans OPERAT, pilotage des vannes thermostatiques, mais également suivi de la chaîne du froid ou encore détection des fuites d’eau ou de gaz.

Pour autant, nous ne souhaitons pas vous voir sauter sur une conclusion hâtive. Semer des capteurs dans tous les bâtiments n’est pas la marche à suivre. Si l’IoT est un excellent vecteur d’économies sur les budgets de fonctionnement, c’est parce qu’il est sous-tendu par l’analyse de multiples facteurs.

Ensemble, voyons comment alléger les factures de la collectivité, améliorer le confort des usagers et atteindre les objectifs réglementaires de sobriété. 

L’IoT pour la sobriété, c’est une question d’usages

En général, il est complexe de déterminer l’état réel de sa consommation énergétique. Les gestionnaires sont certes bien conscients que les bâtiments sous leur responsabilité sont énergivores. Mais à hauteur de combien ? Et par rapport à quoi ? Les relevés sont insuffisamment granulaires, au point qu’à bâtiments de même âge et de taille égale, les différences de consommation laissent franchement perplexe.

Pour disposer d’un maillage fin de l’activité du bâtiment et comprendre où se situent les déperditions, il faut se concentrer sur les usages que l’on a dudit bâtiment. Si l’on accepte d’entrer dans le détail des pratiques, on découvre alors de multiples situations de gaspillage, répétitives et très concrètes, à résoudre pour obtenir des économies substantielles.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des établissements publics est équipée d’une GTB (gestion technique du bâtiment). C’est un excellent début qui permet d'opérer le déclenchement du chauffage aux heures ouvrées. Mais il est possible d’aller beaucoup plus loin. L’étape suivante consiste à piloter très finement la GTB. Commençons par étudier les plannings. Cette aile de bureaux est-elle occupée toute la semaine ? Non ? Alors, programmons les temps de chauffe en fonction de l’utilisation réelle des espaces. Ne nous arrêtons pas là et continuons de donner de nouvelles indications de pilotage à notre GTB. Pour cela, exploitons l’IA là où elle est la meilleure. Analyse des comportements du bâtiment, données météorologiques en temps réel modulent d’autant plus l’automatisation du chauffage.

Au besoin, des capteurs de présence peuvent prendre le pas sur la programmation et déclencher le chauffage dès qu’un lieu est détecté comme fréquenté. Tout dépendra donc des habitudes d’utilisation des espaces, toutes différentes d’un établissement à l’autre et cela requiert de les étudier avec attention.

Faisons mieux parler vos données

Vous l’avez déjà lu cent fois, pourtant il n’est jamais inutile de le rappeler : la technologie vient après tout le reste. Le reste, c’est l’étude de l’existant. On imagine mal la quantité de données d’ores et déjà disponible que les établissements n’exploitent pas dans toutes leurs dimensions. Les logiciels de planification et de réservation de ressources sont un exemple caractéristique : ils sont largement déployés et il ne vient pas forcément à l’idée d’exploiter les données qu’ils génèrent pour d’autres usages. Pourtant, les taux de fréquentation des salles de classe s’y trouvent et peuvent parfaitement renseigner les gestionnaires dans une optique de pilotage de la GTB. Installer des capteurs supplémentaires n’est donc pas forcément nécessaire dans un premier temps, la donnée existante pouvant être employée. Les capteurs peuvent être déployés dans un second temps pour affiner sa vision du terrain. 

On rétorquera, à raison, que la donnée peut être certes disponible mais inaccessible dans ce cas de figure. Nous répondrons qu’une plateforme d'Hypervision est précisément conçue pour établir le dialogue entre logiciels indépendants et ainsi croiser leurs données à des fins de pilotage minutieux des systèmes de chaufferie.

 
Avant de suréquiper, prenons le temps d’étudier l’existant, bien souvent riche de potentialités et d’informations. Tout est exploitable et doit l’être pour maîtriser la consommation énergétique et c’est le rôle et le savoir-faire de SCC que de le révéler.

Enfin, l’agrégation et le recoupement de données indépendantes ne sont qu’un cas d’application parmi beaucoup d’autres qu’offre ce type de plateforme. Point unique des systèmes de gestion énergétique, la plateforme d'Hypervision simplifie considérablement les déclarations sur OPERAT, opère le suivi de la consommation et de la facturation et en vérifie la conformité, regroupe l’ensemble des mandats auprès des fournisseurs et la totalité de la donnée utile destinée au pilotage. S’il ne devait y avoir qu’un nouvel outil à adopter, ce serait sans aucun doute une plateforme d'Hypervision et de pilotage dédiée à votre GTB.

IoT & Usages, une équipe prête à tout pour la sobriété

Vous l’ignorez peut-être, mais SCC a développé une expertise forte pour accompagner de bout en bout les collectivités territoriales en matière de sobriété énergétique. C’est un savoir et un savoir-faire de terrain, que nous accumulons et assimilons au fur et à mesure de nos interventions, afin d’établir les diagnostics et les études de faisabilité les plus exactes et les plus méticuleuses, au service des meilleurs choix technologiques possibles.

 
Nous n’offrons pas seulement un catalogue étoffé de fournisseurs de pointe, nous avons… les baudriers. Ah ! En effet, ce sont les hommes et les femmes du département IoT & Usages de SCC qui montent, en personne, sur les points en hauteur chaque fois que nécessaire. Particulièrement réglementé, le travail en hauteur est un aspect de notre travail indispensable à l'établissement des diagnostics. Ce n’est pas le seul. Citons par exemple notre habilitation courant faible/courant fort selon la norme NFC 15-100 ou encore notre maîtrise des protocoles IoT et notre capacité à les faire se parler entre eux. Cette équipe IoT & Usages, c’est une équipe intégrée offrant la totalité du panel d’expertises qu’un projet IoT, même d’ampleur, peut requérir.

Quelle que soit la taille de votre organisation publique (collectivité, établissement de santé, éducation, etc.) SCC dispose de la solution et du marché public nécessaires à la conception et au déploiement de vos projets.

L'Actualité Software: février 2025

Lire le prochain article

femme lisant une tablette dans une bibliothèque