Trop souvent négligé, le réseau est pourtant la clé de voûte des projets d’IA ambitieux. Cet article révèle pourquoi des solutions comme Juniper Apstra deviennent incontournables pour orchestrer des infrastructures performantes et fiables dans un monde de données en pleine explosion.
En 2025, Juniper Networks rejoint le carré des leaders du Magic Quadrant™ de Gartner® pour la commutation de centres de données. Ce n’est pas un hasard. L’intérêt des organisations pour les clusters d’IA a donné un coup de projecteur sur des acteurs excellant dans la gestion des flux de données et l’optimisation des infrastructures de réseaux. Des infrastructures on ne peut plus critiques, auxquelles il est essentiel d’apporter un souffle nouveau si l’on veut réussir ses projets d’IA.
Ce n’est pas une mince affaire que de porter un ou plusieurs projets d’IA dans l’entreprise. Il faut être un peu homme ou femme-orchestre pour conjuguer des volumes massifs de données, la multiplication des composants matériels, l’évolution permanente des logiciels et la stabilité des interactions. C’est d’une stratégie militaire qu’il faut disposer, d’outils d’orchestration et de bonnes pratiques. Pourtant, il n’est pas rare que l’on oublie un ou plusieurs aspects primordiaux, condition de réussite ou cause d’échec.
Parmi eux, le réseau. L’optimisation de la communication entre les composants est un exercice de haute voltige, chaque modification, chaque amélioration, chaque nouveau nœud ayant des effets bien souvent inattendus.
« Toutes les entreprises ne disposent pas nécessairement d’environnement de test pour s’assurer d’éliminer les erreurs et conserver le niveau de fiabilité exigé » nous dit Anna Chatelain, responsable grands comptes chez Juniper Networks. « Et malgré cela, on exige des équipes réseau qu’elles fournissent l’excellence, sans pour autant toujours leur donner les moyens de livrer la performance ».
Force est de reconnaître qu’au sein de l’entreprise, l’équipe réseau est généralement le dernier acteur au fait des projets d’innovation et de ce qu’ils induisent en ressources. Est-ce parce que la couche basse d’une infrastructure n’a pas le charme d’un applicatif métier ou d’un algorithme sophistiqué ? Erreur courante de négliger les voies de passage. On serait tenté de se lancer dans un parallèle historique en rappelant que ce n’est qu’à partir du moment où le royaume de France s’est enfin doté de voies de circulation dignes de ce nom puis de lignes de chemin de fer dans la seconde partie du XIXe siècle que les échanges et l’économie du pays ont pris leur essor. Voilà pour l’analogie.
Mais concrètement, que faut-il au réseau d’entreprise pour concourir à la réussite d’un projet d’IA et soutenir efficacement les clusters ? Pour Anna Chatelain, la réponse tient en un mot : Apstra.
En effet, les clusters d’IA devenus des « usine à gaz » ne sont pas des cas isolés. Les entreprises opèrent dans des environnements hétérogènes et pluri-constructeurs. L’empilement des couches de complexité mène parfois à des architectures inconsistantes et de la documentation d’inégale qualité. Avec en sus un environnement applicatif extrêmement riche, exigeant bare-metal, hyperviseurs, conteneurisation, clusters cloud native, le risque d’erreur devient majeur et la gestion des opérations défaillante.
L’infrastructure réseau n’échappe pas à la problématique. Déjà surchargée, l’équipe d’administration doit faire face à un système qui a évolué de manière fragmentée et incohérente avec l’augmentation du trafic. Mais les difficultés peuvent émerger dès la mise en production d’une infrastructure : « une fois que l’environnement est déployé, la tâche des administrateurs réseaux se fait extrêmement complexe : comment procéder efficacement lors de la détection d’une anomalie ? Comment intégrer de nouveaux VLAN à l’existant sans risque d’erreurs ? » interroge Anna Chatelain.
Apstra, de Juniper Networks, est une solution puissante d’orchestration du réseau, dont la vocation est de faciliter la tâche des équipes réseau, de leur permettre de délivrer plus rapidement et d’automatiser les processus de conception, de déploiement et d’exploitation des réseaux de datacenters afin de réduire considérablement le risque d’erreurs.
Anna Chatelain constate que « c’est en général dans le cadre du management des matériels que la plupart des erreurs sont commises. C’est pourquoi Apstra entend rendre les opérations réseau moins compliquées et plus fiables, tout en excluant la dissémination d’erreurs qu’une simple automatisation des processus manuels aurait favorisée ».
Avec Juniper Apstra, les administrateurs disposent de solutions d’automatisation pour concevoir et gérer des réseaux complexes de clusters d’IA, jusqu’aux réseaux de stockage souvent indépendants dans ces environnements. Ils sont en outre mis en mesure d’optimiser la topologie et la latence des communications pour éliminer les goulets d’étranglement.
« La philosophie d’Apstra repose sur une visibilité optimale (télémétrie et données de flux multifournisseurs) des charges pesant sur le réseau et les responsabilités induites. Les ralentissements sont souvent moins dus à un mauvais management du réseau qu’à une application trop gourmande en ressources. Aujourd’hui, il faut pouvoir identifier très rapidement la cause d’une latence et y remédier aussi vite » complète Anna Chatelain.
Parce qu’Apstra gère l’ensemble du cycle de vie du réseau, chaque nouvelle extension et toute modification, quelle que soit la source, sont intégrées à sa surveillance dans une plateforme de gestion unique, et des workflows simples sont suggérés afin d’implémenter les modifications sur l’ensemble du réseau.
Juniper reste le seul constructeur sur le marché dont la solution logicielle est décorrélable du matériel. Une organisation peut donc gérer au travers de Juniper Apstra l’ensemble de ses fabrics réseau existantes, quels que soient les fournisseurs (et l’OS) qu’elle aura choisis plus tôt.
« Au titre d’un cluster d’IA, seule la performance prime, peu importe qui la fournit. C’est pourquoi Juniper Apstra offre une flexibilité multifournisseur. Cette liberté permet aux entreprises de protéger leurs investissements, de poursuivre avec un existant hérité et d’assurer la continuité des opérations même dans le cas courant (notamment en appels d’offres) d’un changement de constructeur ».
Dans un même ordre d’idées, Juniper Apstra contribue à préserver la cohérence de la gouvernance de données en accélérant la fourniture de services aux clients internes, moins enclins alors à se tourner vers des solutions cloud-based susceptibles de disperser la data et d’en gêner le contrôle. L’agilité que l’on connaît du DevOps est largement atteignable au niveau de la couche réseau avec une solution d’orchestration comme Juniper Apstra, extrêmement complète, apportant l’automatisation basée sur l’intention, la visibilité étendue, la haute disponibilité, la sécurité et la résilience.
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