Data : Les territoires intelligents ont besoin de souplesse technologique

La data n’est pas qu’une affaire d’entreprises. Elle est en grande partie entre les mains d’un secteur public composé de multiples acteurs. Du local au national, le traitement de la donnée est un enjeu économique, social et citoyen.

doigt appuyant sur un écran de commande sur les lettres Big Data

C’est un savoir-faire dont la valeur se construit au bénéfice des populations. Il requiert pour sa mise en œuvre de hautes performances, mais pas seulement. Au cœur des problématiques d’incertitude sur l’évaluation des besoins de demain, la technologie et notamment les serveurs doivent savoir faire preuve de la plus grande flexibilité.

Le Big Data territorial

La digitalisation a amélioré au quotidien l’accès des citoyens aux services publics et accéléré les procédures. Mais elle a aussi produit un volume très important de données dont le traitement n’est généralement que partiellement opéré, une fois le service rendu. Or, l’analyse et le croisement des données disponibles, de façon transversale, peuvent sensiblement enrichir le travail des agents, notamment dans la rédaction des notes de synthèse à destination des élus. Ces derniers, quant à eux, disposent d’une information plus granulaire, au bénéfice de décisions plus proche de la réalité vécue des administrés.

Les capteurs également, dont les villes toujours plus « smart » s’équipent pour le suivi et la gestion des bâtiments, de la circulation, de l’éclairage et des réseaux d’énergies notamment, sont de grands pourvoyeurs de données. Mais, principalement usité à chaud, le potentiel de la donnée IoT n’est pas exprimé pleinement.

Enfin, et de plus en plus, les collectivités territoriales ont un rôle à jouer, en tant que tiers de confiance, dans la relation des citoyens avec l’information au sens large, diffusée par des canaux désormais mondialisés.

Big Data, Big Ressources

Il n’est un secret pour personne que le traitement de la donnée et le développement de services innovants, via des solutions analytiques, des solutions de machine learning et d’intelligence artificielle requièrent d’importantes ressources IT, de la puissance de calcul notamment.

Pour se lancer et aborder la transformation numérique par le prisme de la data, il faut équiper la collectivité et les services, ce qui représente un prix d’entrée non négligeable. Avant de reculer devant l’effort, il est important de se rappeler que les collectivités comme les entreprises ont intérêt à se garder du risque de dette technique. Les effets d’une infrastructure vieillissante sont connus. Très coûteuse à maintenir, elle n’offre pratiquement aucune possibilité d’évolution vers les nouveaux usages, attendus tant par les agents que par les administrés.
Moderniser une infrastructure ouvre en revanche la voie aux projets d’avenir, que l’on n’aura pas encore identifiés mais que l’on pourra réaliser compte tenu des nouvelles architectures. De quoi mettre un coup de frein à l’incertitude IT permanente.

De l’importance d’une évolution libre

Pour autant, le choix de l’architecture reste une première difficulté. S’il ne s’agit pas ici d’orienter vers une solution ou une autre, un certain nombre de principes, en garantie d’évolutivité et de liberté de choix, peuvent aider à guider la prise de décision. A commencer par l’importance de ne pas tomber dans les effets de l’enfermement propriétaire, travers connus et vécus par beaucoup d’entreprises.

C’est ce que rappelle régulièrement Franck Marendaz, Solution Manager High End Platform chez Atos France : « l’offre pléthorique d’architectures matérielles tend à dissimuler derrière de la simplicité de mise en œuvre de véritables contraintes dans le temps, budgétaires et techniques. Il est indispensable que les collectivités fassent leur choix en fonction de leur existant. Celles qui ont investit en ressources de stockage ou qui disposent déjà d’une connectivité suffisante n’ont pas besoin de solutions globales qui les conduiront à devoir renouveler sous contrainte et en même temps l’ensemble de l’infrastructure. »

Exit alors l’hyperconvergence pour des territoires qui prévoient de faire évoluer les infrastructures au rythme des projets. Et justement, l’évolutivité doit pouvoir se concevoir jusque dans la granularité la plus fine.

Des territoires mutualisés et l’anticipation des besoins

Dans le cadre de l’intercommunalité, l’intérêt de la mutualisation IT n’est pas qu’économique. En effet, plus les données concernent un périmètre large et cohérent, plus le service en aval devient pertinent. Mais pour réaliser cette condition, c’est aux ressources, en calcul notamment, d’évoluer au rythme des nouveaux besoins.

« Les serveurs BullSequana S présentent cette particularité de plus en plus recherchée d’être scalables de 2 à 32 CPU sans rupture technologique. En conséquence de quoi, les investissements sont progressifs et chaque nouveau module ajouté est simplement intégré au serveur, sur site. »

L’absence de contrainte d’achat de serveur supplémentaire renforce la maîtrise du budget IT d’une agglomération ou d’une métropole et éventuellement participe à la réduction de l’occupation au sol. C’est surtout une contrainte en moins pour les équipes IT qui n’auront pas à se préoccuper de trouver une nouvelle destination au serveur remplacé.
La scalabilité est tout aussi remarquable et profitable au titre des performances que l’on souhaite atteindre et dans l’optique de s’essayer à des technologies extrêmement gourmandes en ressources mémoire.

« Pour tous les projets d’intelligence artificielle, de virtualisation, de Big Data, d’analyse prédictive, il faut bien entendu porter son attention vers des serveurs certifiés (SAP, Oracle, Cloudera…) capables d’importantes capacités de traitement et offrant la plus grande disponibilité. La technologie in-memory de la plateforme BullsequanaS X86 permet de traiter l’information en temps réel et d’apporter aux territoires une performance d’analyse et de rendu que les enjeux locaux exigent désormais. »

Performance collective et rationalisation de l’IT

Le Big Data territorial fera émerger des projets et des cas d’usages plus nombreux, plus ambitieux, plus rapidement, créant des synergies solidaires entre acteurs publics, privés et issus de la mobilisation citoyenne.
En favoriser l’essor suppose de pouvoir facilement consolider différents types de charges de travail pour répondre à l’afflux des demandes de services et l’explosion de la croissance des données.

« Les critères d’agilité et de performance sont sans aucun doute devenus un enjeu crucial pour les collectivités territoriales. Elles vont avoir besoin d’infrastuctures serveurs hyper flexibles, offrant des possibilités de panachage multiples – ajout de ressources disques, cartes réseau et cartes graphiques – mais également d’ouverture et de compatibilité dans cette dynamique de partenariats à venir. » conclut Franck Marendaz.

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